Nuisances sonores - RCEA
La RCEA est la cause de nuisances sonores subies par les habitants de notre département, l’APVLC a donc engagé des actions pour mesurer l’ampleur de ces nuisances dans des lieux exposés afin que les dispositions nécessaires soient prises et que celles-ci ne dépassent pas les normes.
Afin de répondre et apporter des études fiables et sérieuses, concernant les nuisances sonores subies par les habitants de notre département, l’association a fait l’acquisition d’un sonomètre KIMO DB 200 (recommandé par le CEREMA) afin d’effectuer des campagnes de mesures dans des lieux exposés à une pollution sonore.
Le projet de passage à deux voies de la RCEA, qui est entré à nouveau dans une phase de concrétisation en 2019, est géré par la DREAL.
Concernant le bruit, un bureau d’étude a été mandaté pour établir des courbes du niveau sonore autour de la route, à partir de mesures de décibels en continu durant quelques heures en différents sites.
Des modèles intégrant ces données et les prévisions de trafic, ont permis d’estimer quelles seront les futures nuisances sonores et d’anticiper les travaux à mettre en œuvre pour qu’elles ne dépassent pas les normes. Les normes françaises sont de 55 décibels la nuit et 60 décibels le jour alors que les normes européennes sont respectivement de 50 et 55 décibels.
De nombreuses actions ont été menées :
Au cours de rencontres avec la DREAL, nous avons pu comparer les résultats de nos campagnes et celles du bureau d’étude afin de connaître exactement l’état initial des nuisances sonores de manière à savoir, une fois les travaux terminés, quel aura été l’impact réel de la transformation de la route. Cet impact pourrait constituer une base pour de futures demandes de protections de la part de riverains.
- L’APVLC en collaboration avec l’APVN ont réalisé, à la demande de riverains, des mesures de décibels sur différents sites entre Charolles et Mâcon Sud.
à ce jour :
Les deux associations ne contestent pas les mesures réalisées par le bureau d’étude mandaté par la DREAL mais ont réalisé un travail complémentaire intégrant davantage les variabilités. Celui-ci pourrait aider aux décisions pour les mesures de protection.
Texte écrit par Alain, membre du Bureau