APVLC

Nuisances sonores - TGV

La lutte contre les nuisances sonores du TGV a été le premier combat de notre association à la fin des années 80. En effet la ligne TGV Paris-Lyon, mise en service en 1981, est vite apparue comme une source de nuisances importante que ce soit dans le Val Lamartinien ou dans la traversée de Cluny.

A la construction de la ligne, la SNCF prévoyait un trafic de 40 trains par jour et rien n’avait été prévu pour protéger les riverains. 

Le trafic, depuis, a beaucoup augmenté et a été multiplié par 5.5 et en même temps la vitesse des trains a augmenté jusqu’à atteindre 270 km/h dans notre région.

La ligne de 1981 n’est pas considérée comme une ligne nouvelle et ne bénéficie pas de leurs normes plus favorables (60 DBA pour Lyon-Marseille au lieu de 70 DBA pour la ligne Paris-Lyon).

Dans les années 90, notre association a pu obtenir, grâce à son action, des protections substantielles pour les habitants du Val Lamartinien (murs et talus anti-bruit).

Par la suite, l’association, devenue l’APVLC, a étendu son action au-delà du Val Lamartinien et s’est concentrée sur le site de Cluny : seule ville d’importance traversée par le TGV.

De nombreuses actions ont été menées :

  • Rencontres avec les dirigeants de SNCF Réseau, les élus locaux et même le ministre des transports
  • Manifestations à la gare de Mâcon Loché et même sur les voies, actions devant le tribunal administratif sans obtenir de résultats satisfaisants.
  • Récemment l’APVLC a lancé une procédure judiciaire devant le Conseil d’Etat pour demander
    l’abaissement des normes de bruit de 70 à 60 DBA mais sa requête a été rejetée.

et ce n'est pas terminé

Pour autant, ce n’est pas terminé : au nom de l’égalité territoriale, nous continuons à demander que la ligne Paris-Lyon bénéficie des mêmes normes que les lignes nouvelles.

Texte écrit par Denis, membre du Bureau

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