Par le Dr. Philippe Lapray
« L’organisme humain ne s’habitue pas au bruit ». « Le bruit porte atteinte à la santé de chacun !».
Tout type de nuisance fatigue et déstabilise un individu. La sensibilité ne dort jamais. Le cumul de conditions défavorables contribue à une mauvaise qualité de vie dont les conséquences altèrent l’état de santé. Les individus réceptifs longuement exposés développent des dysfonctionnements passagers ou permanents. Les nuisances instaurent, amplifient, entretiennent les troubles de l’audition, des acouphènes, des troubles du sommeil, des manifestations cardiovasculaires, des intolérances, des allergies, des troubles digestifs, neurologiques.
Les nouvelles technologies proposées pour améliorer les conditions de vie, de communication, et de circulation, installées selon les normes en vigueur et dont l’innocuité semble admise pourraient provoquer des effets délétères évolutifs et cachées à ce jour. Il paraît légitime d’anticiper et de protéger les populations saines et fragiles à leur contact.
Un sujet hypersensible aux ondes électromagnétiques déclare subir la contrainte d’une antenne-relais dans son environnement de proximité.
Un individu sujet à un Trouble Envahissant du Développement ne pourra jamais verbaliser son ressenti quand un ou plus de 200 TGV passent près de lui chaque jour. Le quota de décibels imposé génère-t-il une sympathique excitation ou une horrible souffrance? Les infrasons émis par les pales des éoliennes occupent une mauvaise place dans la tolérance auditive d’un sujet hyperacousique. Une personne lambda peut-elle gérer sans solliciter des processus d’adaptation complexes, la lumière alternative – gyroscopique aux abords d’un champ d’éoliennes? Dans ces quelques cas de figures énoncés, les répercussions sur la santé sont bien réelles pour les riverains.
Bénéficier d’une qualité de cadre de vie peut signifier vouloir vivre et se poser à l’abri d’un cadre contenant paisible. Nous contribuons à le rendre sécur.
Dr. Philippe Lapray