APVLC

Enquête publique relative au SCOT : l’APVLC apporte sa contribution

L’APVLC s’implique sur 5 thèmes :

Les nuisances sonores : un enjeu pour notre territoire

L’APVLC tire la sonnette d’alarme sur les nuisances sonores qui affectent le territoire, qu’elles soient ferroviaires, routières ou autres.

Bruit ferroviaire : un problème persistant

La ligne LGV Paris-Lyon traverse la vallée de la Grosne et le Val Lamartinien, générant des nuisances sonores importantes. Depuis 1981, le trafic a été multiplié par six, avec des niveaux sonores pouvant atteindre 80 dBA à moins de 300 mètres des voies. Ces nuisances affectent non seulement la tranquillité des riverains mais également la valeur immobilière des biens, pouvant baisser jusqu’à 30 % dans les zones les plus exposées.

De même, la ligne Paris-Lyon dans le Val de Saône génère des nuisances accrues, en particulier avec les trains de marchandises. Des protections supplémentaires doivent être envisagées dans les zones les plus touchées.

Bruit routier : des améliorations à poursuivre

Les travaux d’élargissement de la RCEA ont inclus des mesures pour réduire les nuisances sonores, mais certains tronçons restent problématiques. De même, les murs anti-bruit le long de l’autoroute A6 sont parfois endommagés ou inefficaces et mériteraient une attention accrue.

mesures attendues

L’APVLC recommande que les futurs PLU et PLUI prennent en compte ces problématiques en :

  • Identifiant les zones les plus touchées par les nuisances sonores.
  • Instaurant des normes plus strictes pour limiter le bruit admissible.
  • Prévoyant des aménagements, tels que des murs anti-bruit modernisés ou de nouveaux équipements de protection.

Ensemble, travaillons à rendre notre territoire plus apaisé et agréable à vivre !


Pollution et aménagement du territoire : des axes d’amélioration

L’APVLC appelle à une prise en compte accrue des enjeux liés à la pollution et à la gestion des infrastructures dans le cadre de l’aménagement du territoire.

Pollution visuelle : un enjeu négligé

Le territoire souffre d’une pollution visuelle croissante due à l’implantation de panneaux publicitaires et à l’absence de règles claires sur l’esthétique des nouvelles constructions. Par ailleurs, le document du SCoT manque de mesures concrètes pour protéger les paysages remarquables, comme ceux du Grand Site, de constructions incompatibles avec leur caractère unique.

Nuisances olfactives et émissions électromagnétiques

Certaines activités industrielles, telles que la méthanisation ou l’épandage agricole, entraînent des nuisances olfactives récurrentes qui devraient être mieux encadrées. De plus, le déploiement de la 5G soulève des interrogations sur les ondes électromagnétiques, notamment dans les zones sensibles comme les écoles et les hôpitaux. Une approche préventive s’impose.

La gestion des infrastructures

Le SCoT reste évasif sur des questions stratégiques :

  • Réseaux d’eau et d’assainissement : la protection des zones de captage est cruciale pour prévenir la pollution, notamment dans les zones viticoles.
  • Friches commerciales et industrielles : leur réhabilitation représente un enjeu majeur pour limiter l’étalement urbain et redynamiser les espaces délaissés.

Mesures attendues

L’APVLC plaide pour :

  • Un inventaire précis des nuisances visuelles et olfactives, accompagné de mesures correctives.
  • Une charte stricte sur les infrastructures publicitaires et les nouvelles constructions dans les zones sensibles.
  • Une stratégie ambitieuse pour la réhabilitation des friches et la protection des zones de captage d’eau.

L’avenir de notre territoire dépend d’une vision claire et engagée pour préserver son équilibre environnemental. L’APVLC est prête à contribuer activement à cette mission.


La protection du patrimoine et des paysages : un atout pour notre territoire

L’APVLC met en avant la nécessité de préserver le patrimoine naturel et culturel exceptionnel de notre territoire tout en résistant à certaines pressions économiques et industrielles.

La richesse des zones AOP et AOC

Les zones d’appellation d’origine protégée (AOP) et d’appellation d’origine contrôlée (AOC) constituent une richesse inestimable pour notre région. Pourtant, le document du SCoT n’évoque pas leur protection totale, ce qui pourrait compromettre leur qualité et leur attractivité à long terme.

Forêts et paysages remarquables

Nos forêts et vallons, ainsi que les bocages environnants, sont des éléments emblématiques de notre identité paysagère. Cependant, aucune mesure précise n’est mentionnée pour leur conservation et leur exploitation durable.

L’impact des éoliennes

L’implantation d’éoliennes de grande hauteur dans des zones peu ventées, comme celles de notre territoire, présente de nombreux risques :

  • Dégradation visuelle des paysages remarquables.
  • Rendement énergétique incertain.
  • Atteinte à la biodiversité locale.

Il paraît nécessaire d’établir des règles strictes pour interdire l’implantation de ces structures dans les zones sensibles et protéger les paysages de grande valeur.

Mesures attendues

  • Une protection renforcée pour les zones AOP et AOC afin de garantir leur qualité et leur avenir.
  • Un plan de conservation et de gestion durable des forêts et paysages.
  • Des règlements fermes pour limiter l’implantation d’éoliennes de grande hauteur dans des lieux inappropriés.

Protéger notre patrimoine et nos paysages, c’est garantir un avenir harmonieux pour les générations futures. L’APVLC est pleinement engagée dans cette mission.


Les enjeux de la mobilité durable pour notre territoire

L’APVLC appelle à des mesures ambitieuses pour encourager une mobilité respectueuse de l’environnement et adaptée aux besoins de la population.

Transports en commun : une alternative à renforcer

Le maillage actuel des transports en commun dans notre territoire présente des lacunes importantes. Les horaires, les tarifs et les infrastructures d’échange doivent être améliorés pour rendre ces solutions attractives, en particulier pour les trajets domicile-travail et les activités culturelles ou sportives.

Covoiturage et mobilité partagée : des solutions à valoriser

Malgré les efforts pour mettre en place des aires de stationnement, le covoiturage reste sous-utilisé. Des campagnes de sensibilisation et des incitations financières pourraient dynamiser cette pratique.

Coexistence des modes de transport

L’essor du vélo en ville est une avancée positive, mais il faut garantir une cohabitation harmonieuse avec les piétons et les automobilistes. Des infrastructures sécurisées, comme des pistes cyclables et des zones piétonnes, sont indispensables.

Mobilité durable : des investissements prioritaires

Les infrastructures routières doivent également être adaptées pour :

  • Éliminer les points noirs accidentogènes.
  • Réguler l’utilisation de gros tracteurs pour le transport de matériaux lourds.
  • Développer un réseau de bornes électriques accessible et efficace.

Mesures attendues

  • Un renforcement des infrastructures de transport en commun, avec une meilleure accessibilité tarifaire et horaire.
  • Une politique incitative pour promouvoir le covoiturage et les mobilités partagées.
  • La création d’espaces sécurisés pour les vélos et les piétons.
  • Des investissements clairs pour améliorer la sécurité et encourager les modes de transport durables.

La mobilité durable est une composante essentielle de la transition écologique. L’APVLC soutient les initiatives qui favorisent une meilleure cohabitation et une réduction des nuisances.


Gouvernance et suivi des projets territoriaux : un besoin de transparence

L’APVLC souligne l’importance d’une gouvernance claire et d’un suivi rigoureux pour garantir l’efficacité des politiques d’aménagement du territoire.

Des objectifs chiffrés pour mesurer les résultats

Le SCoT actuel manque d’objectifs chiffrés dans plusieurs domaines clés. Cette absence complique l’évaluation de la portée et de l’impact des mesures prises. Des indicateurs précis sont indispensables pour suivre les avancées et rectifier les trajectoires si nécessaire.

L’importance d’un suivi structurant

La traduction des directives du SCoT dans les PLU et PLUI reste floue. Sans une méthodologie claire de suivi, il est difficile de garantir la cohérence et l’efficacité des actions mises en place par les communes et intercommunalités.

La participation des acteurs locaux

Les associations agréées, comme l’APVLC, doivent être intégrées à chaque étape du processus. Leur expertise et leur ancrage local constituent une ressource précieuse pour anticiper les problèmes et proposer des solutions adaptées.

Mesures attendues

  • Définir des objectifs chiffrés pour chaque thématique abordée par le SCoT.
  • Mettre en place un comité de suivi indépendant pour évaluer la mise en œuvre des mesures.
  • Associer systématiquement les associations locales et les citoyens aux discussions stratégiques.
  • Publier régulièrement des bilans transparents sur l’état d’avancement des projets.

La gouvernance et le suivi sont les piliers d’une planification territoriale réussie. L’APVLC reste mobilisée pour assurer un développement harmonieux et durable.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut